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Bonjour chers francophiles du monde entier!
Bienvenue à Brush Up Your Français, le podcast.
Je suis Isabelle Nicolas, la fondatrice et directrice de Prêt à Parler, l’école de français en ligne la plus branchée de Suisse!
En ce beau mois d’octobre, Les Super Prof de Prêt à Parler parleront d’un sujet très important: la vie d’expat et la préparation aux examens. Êtes-vous un ou une expat vivant dans un pays francophone? Devez-vous vous préparer à passer un examen prochainement? Peut-être est-ce le fide, si vous vivez en Suisse, ou le DELF/DALF si vous vivez en France ou en Belgique?
Que vous soyez un apprenant débutant, intermédiaire ou plus avancé, je vous recommande fortement d'écouter nos épisodes tout en lisant la transcription qui se trouve sur notre site internet, www.pretaparler.ch/podcast.
Commençons donc dès maintenant l’épisode de cette semaine avec nos Super Profs Brice et Sandra dans leur chronique On en parle.
Aujourd’hui, ils vous parleront des raisons qui nous poussent vers l’expatriation et de ses bienfaits.
Allez, c’est parti: on en parle avec Brice et Sandra!
Brice : Bonjour à tous, salut Sandra
Sandra : Salut Brice
Brice : Bienvenus dans notre rubrique ‘’On en parle’’. Aujourd’hui, nous allons discuter de l’expatriation encore une fois, mais cette fois peut-être des raisons qui nous poussent à nous expatrier et puis et bien ce qu’on a tiré de nos différentes expériences, qu’est-ce qui a été positif. Sandra tu nous as dit, il y a deux semaines, donc les payes ou tu as habité, pourquoi tu as voulu t’expatrier ?
Sandra : Pour moi c’était vraiment pour me rassurer et pour me prouver que j’étais totalement bilingue. Ce qui n’était pas le cas après mon diplôme, je me suis rendue compte en Erasmus, comme je vous l’ai dit, quand j’étais avec, quand j’étais en collocation avec quelqu’un d’Inde, quelqu’un de Pays de Galles et quelqu’un d’Ecosse. Finalement, c’est vrai que l’expatriation pour moi c’était plus tôt pour parfaire ma langue et parfaire mon anglais, donc, dans un projet aussi assez professionnel finalement, c’était un petit peu les deux. Et toi Brice, tu as habité 7 ans je crois en Angleterre, donc, c’était peut-être un projet plus personnel ?
Brice : Oui, c’était la volonté de découvrir un nouveau pays, juste d’habiter et d’être intégré dans une nouvelle culture, une nouvelle langue, découvrir une autre manière de vie et de penser. Oui, c’était peut-être aussi pour me chalenger un peu. De me sortir de ma zone de confort, je pense, j’en avais besoin inconsciemment peut-être, et oui je voulais chercher un petit peu ça, le défi et découvrir d’autres personnes d’autres cultures et c’est vrai que à Londres, il y a la culture anglaise mais c’est tellement cosmopolite qu’au final tu rencontres tellement des gens différents. Donc, je pense que c’est ça, oui.
Sandra : Et tu disais que tu voulais t’imprégner de la culture, toi qui a quand même vécu un long moment en Angleterre, et maintenant que tu es rentré en France, est-ce que tu penses que tu as peut-être une philosophie un peu différente par rapport à nos compatriotes français ?
Brice : Peut-être, oui, certainement.
Sandra : Est-ce que tu vois la vie différemment ?
Brice : Je ne sais pas si j’ai réussi à voir la vie différemment, mais en tout cas, la manière de réfléchir peut-être. Philosophie, peut-être plus de tolérance, malgré le Brexit, si non, de m’appris certainement d’être beaucoup plus tolérant, respectueux, sur plein de sujets différents. Oui, peut-être par rapport à ça. A me débrouiller par moi-même aussi, je pense que quand on s’expatrie tous seuls au départ on est différé un peu à soi-même et ben on se découvre des qualités et des choses qu’on aurait peut-être sous-estimés avant. Donc, oui, se découvrir soi-même, et puis oui avoir des nouvelles valeurs, et des choses qu’on n’avant pas avant. Et toi ?
Sandra : Moi je vais reprendre ce que tu dis en effet, la découverte, parce que comme je l’ai dit il y a deux semaines, j’habitais dans vraiment plusieurs pays anglophones, avec vraiment cette idée de découverte, quand je suis arrivée à Glasgow avec des personnes qui parlait le glaswitch et pas l’anglais, il faut le dire hein, c’est quand même très différent, ça m’a appris beaucoup de choses et, ça m’a aussi appris que Glasgow ce n’est pas une ville d’houliganes comme on peut en avoir l’impression, en effet, ça ressemble à un petit Londres, je trouve ça assez cosmopolite également, et pareil, mon expatriation au Canada, j’ai appris beaucoup, beaucoup de choses en vivant là-bas. J’ai appris que l’hiver pouvait durer 6 mois par exemple. Ce sont des expériences de la vie, j’ai appris que l’Océan Atlantique pouvait geler sous une certaine température
Brice : Oui, oui, près du Saint-Laurent là-bas.
Sandra : Le Saint-Laurent gèle, mais même l’océan Atlantique en effet moi j’étais sur l’île du Prencedoire donc c’est l’océan qui nous entoure et ça gèle une fois que tu vas en dessous certains degrés Celsius et puis mon expatriation plus récemment en Nouvelle Zélande aussi la découverte de la culture Maorie et aussi le kiwi et du toute une biodiversité différente, je pense que c’est le mot en effet, tu l’a bien dit, c’est la découverte, découverte du monde et découverte du soi-même.
Brice : Oui, c’est ça hein, on a tous eu je pense des très bon souvenirs, des moments qui nous ont marqué dans nos différents expériences, c’est vrai, et alors du coup, c’est ce dont tu retiens, comme moi, la découverte principalement, mais plus du pays ou des gens du coup ?
Sandra : Pour moi, plus de gens finalement, c’est vrai que je partais toujours à la découverte du pays et c’est les gens qu’on rencontre et les amitiés qu’on se forme une fois qu’on habite dans le pays qui nous marque finalement, ce ça qu’on retient le plus, les bonnes comme les mauvaises expérience mais les gens je pense ce qui est le plus important au final.
Brice : Tu as réussi à garder des amitiés et des contacts dans les différents pays ou tu es allée ?
Sandra : Oui, ben, en Erasmus, c’était facile tu sais, mais j’ai encore donc mes deux meilleurs amis actuels il y a un un est japonais une est allemande et oui, au Canada j’ai encore deux ou trois amis qui habitent là-bas et au Nouvelle-Zélande encore plus loin, on a laissé des amis là-bas avec mon mari, avec le décalage horaire n’est pas facile mais on reste en contact c’est important.
Brice : C’est vrai, c’est vrai. Et alors, est-ce que tu as un pays où tu voulais t’expatrier à nouveau ?
Sandra : Alors, c’est vrai, je suis plutôt. J’avais l’envie de repartir en Ecosse, mais là j’imagine avec le Brexit ça va compliquer la tâche, donc, pour le moment non, je pense que je vais rester en France peut-être regarder les autres pays d’Europe mais pas les trop loin non plus.
Brice : C’est fini les longs distances
Sandra : La trentaine approche…on a tendance à s’installer hein.
Brice : Oui, c’est ça, mais l’Ecosse qui sait, peut-être l’Independence arrivera bientôt et que tu pourras cette fois aller et pourquoi ne pas t’installer là-bas.
Sandra : J’espère. Pourquoi pas, on verra bien
Brice : En tout cas, merci à toi encore Sandra, c’est toujours un plaisir de discuter avec toi.
Sandra : Mais pareillement, et merci à tous nos auditeurs.
Brice : On vous retrouve la semaine prochaine pour des nouveaux thèmes. Bonne journée à tous.
Sandra : Au revoir
Merci beaucoup, Brice et Sandra!
Vous aimez améliorer votre français avec Brice et Sandra? Notre équipe de Super Profs est là pour vous aider! N’hésitez pas à nous contacter pour toute question via la page de contact de notre site internet: www.pretaparler.ch/contact
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Et maintenant, continuons avec la dernière chronique de notre Super Prof Catherine, Prête-moi ta plume.
Chères auditrices, chers auditeurs…Si toutes les saisons sont propices à la lecture, L’automne l’est tout particulièrement. Le thème de ce mois d’octobre ? La musique ! Pour vibrer de douceur…
***
Mathieu Mégevand, jeune auteur suisse né en 1983 à Genève a entrepris il y a quelques années d’écrire une trilogie. Le fil conducteur ? La vie trop brève d’immenses artistes disparus dans la fleur de l’âge mais qui ont créé à toute allure ! Le premier livre retraçait l’existence du poète Roger Gilbert-Lecomte, le second celle du peintre Henri Toulouse-Lautrec et le dernier qui vient de sortir et dont je vais vous lire un extrait, celle du compositeur et musicien Wolfang Amadeus Mozart !
En 1784, Mozart est âgé de vingt-huit ans, il a épousé non pas Aloisia qu’il a longtemps courtisée, mais Constance Weber, sa petite sœur, avec laquelle il forme un mariage sans doute chaotique, mais heureux. Ils habitent en plein centre de Vienne, sur le Graben, au troisième étage de la maison Trattner. C’est déjà le septième appartement de Wolfgang depuis son installation en ville.
Il faut alors lire la liste que Wolfgang dresse à son père des concerts, programmés presque tous les jours, chez les plus importantes figures viennoises : Dimitri Galitzine, ministre plénipotentiaire de Russie, le comte Johann Esterházy, grand mécène de la musique à Vienne, le maître de clavier Georg Richter, pianiste et professeur renommé, qui a prévu d’organiser six académies et se voit contraint par la noblesse d’y associer Mozart, dont tout le monde raffole.
C’est en effet la coqueluche (the darling) des bien nés, des grands bourgeois, des importants, qui se donnent le mot, s’empressent de souscrire_c’est-à-dire payer_à ses récitals, réclament sa venue, se disputent sa présence.
Il en rêvait, il y est enfin. Sans protecteur ni place officielle encore au sein de la cour viennoise mais suffisamment reconnu pour vivre et amasser des sommes considérables, Mozart croit qu’enfin, le monde a recouvré l’ouïe (hearing), et comprend qu’il est Mozart.
Le matin, il donne des leçons à quelques élèves. L’après-midi, il fait des visites. Le soir, il assiste ou participe à des concerts, ou alors il compose. Sa fièvre créatrice est immense.
C’est qu’il se sait entendu, désormais. Ce qui, dans l’antre (cave), a vibré, puis a été transposé sur du papier à musique, est aussitôt joué pour une foule riche et de plus en plus nombreuse. Aux notes répond maintenant un flot d’applaudissements. Des bravos. Des hourras.
Pour lui, c’est comme si un malentendu, enfin, se dissipait. Ils ne sont plus sourds. Ils m’entendent, répète-t-il.
Il faut le voir alors, dès le réveil : bondir hors du lit, appeler la servante, réclamer du chocolat, retourner sous les draps et bécoter (smooch) les bras, le ventre, les cuisses de sa petite femme. S’habiller ensuite en sifflant, déambuler dans la pièce, frapper le sol avec ses talons, réclamer la venue d’un copiste. Puis, tandis qu’il enseigne, la voix pleine de fougue (enthusiasm), de colère soudain puis de tendresse pour son élève, composer en même temps dans sa tête des bribes (snippets) d’une sonate, le mouvement lent d’un concerto, la voix des violons de son prochain quatuor. Il va d’un bout à l’autre du salon et ses mains frappent les tables, les chaises, son chapeau, ses poches ou sa chaîne de montre. Sans y penser, presque sans le sentir, le corps endiablé, il tape, heurte, percute.
Il faut le voir aussi, marcher dans les rues de Vienne à pas vifs, presque en sautillant, se rendre chez un graveur ou un riche mécène, son bel habit qu’il prend soin de toujours bien ajuster, ses souliers vernis, sa perruque poudrée, sa silhouette gonflée comme un coq par l’opulence et le succès. Les joues rosies, il chantonne, et sa voix ressemble aux gazouillis d’un rossignol.
Ce qui ne l’empêche pas de composer, bien sûr. Quatuors, sonates, six concertos pour piano en une seule année. Et puis, pour l’unique fois de sa vie, un quintette en mi bémol majeur pour hautbois (oboe), clarinette, cor (french horn), basson et piano.
Cette œuvre-ci résume sans doute toutes les autres. En un seul essai, elle surpasse et balaye tout ce qui existait alors dans le genre. Et puis, parce que dans sa vie, tout coule, les choses et les êtres, les sons et les voix, les étoiles mêmes qui semblent se répondre et s’aligner ; à ce morceau il donne la même teinte heureuse et équilibrée. Chaque instrument est à sa place, le dialogue entre le piano et les vents, et les vents entre eux, est naturel et fluide ; chaque thème, chaque tessiture, chaque effet semble vibrer, s’écouler comme une évidence et reproduire la force tranquille et pourtant si intraduisible du bonheur_ce qui n’est ni un bête consentement, ni une simple gaieté : tout ce que la joie, l’allégresse peuvent contenir de dense, et d’essentiel, oui, tout cela, la pièce le traduit.
Mozart lui-même ne s’y trompe pas et déclare au sujet du quintette : « je le tiens pour la meilleure œuvre que j’ai composée de ma vie »
***
Pour l’autrice française Agnès Desarthe, dans son nouveau livre « l’éternel fiancé » une histoire d’amour commence parfois très jeune et en musique. Deux enfants se rencontrent lors d’un concert organisé par leurs écoles respectives et vont se recroiser, quarante ans plus tard dans une rue de Paris, à l’âge adulte…La vie est comme une symphonie ! Voilà comment le récit débute…
Les voici assis dans la salle des mariages. Au plafond, un énorme lustre (chandelier) à pendants de cristal menace de les écraser si jamais il tombe, songe une petite fille assise juste au-dessous.
Elle a quatre ans. Chez elle, il y a toujours de la musique. Elle est contente d’en entendre. Elle se récite les noms des compositeurs que sa maman et son papa aiment. Il y a Beethoven mais sa maman préfère Brahms. Il y a Schubert que Papa adore, mais Lise, la grande sœur veut toujours du Chopin.
Les mains sous les cuisses, la fillette regarde les musiciens de l’orchestre se mettre en place.
Le chef lève sa baguette. Les maîtresses des différentes écoles du quartier qui accompagnent leurs classes font : « chut, chut ! »
Le chef abaisse la main droite, tout en montant la gauche, et une mélodie, tissée (woven) de plusieurs dizaines de voix mêlées, s’élève.
La petite fille en a le souffle coupé.
Le son est si fort. Tout vibre, de ses orteils comprimés dans les chaussures vernies sorties pour l’occasion à ses cils immenses qui lui font un regard triste et doux.
Et puis soudain, cédant comme à un ordre impérieux, le garçon devant elle se retourne pour la regarder. Elle ne l’a jamais vu. Ce n’est pas un élève de la Cité d’or_ainsi s’appelle son école. Qui est cet intrus ? De quelle école vient-il ?
Les cheveux mal coiffés, il la fixe. Une masse mousseuse (fluffy) et déséquilibrée, tout vers la gauche ou tout vers la droite, lui donne un air de travers (awry). Il lui dit qu’il l’aime. Il l’a choisie, elle, entre toutes les filles de la salle, « parce que, explique-t-il, tu as les yeux ronds ».
Comment ose-t-il parler alors que la musique a commencé ?
La petite fille pense que si elle lui répond, ils seront foudroyés (struck). Par les maîtresses, par le chef d’orchestre, par Dieu lui-même.
Elle se tait.
Mais voilà qu’il insiste. « Je t’aime parce que tu as les yeux ronds ».
Ne sachant comment le faire taire, elle rétorque : « je ne t’aime pas parce que tu as les cheveux de travers ».
Le garçon se met à pleurer en silence.
La petite fille est sauvée.
Mais elle songe qu’ils sont à présent fiancés, à cause de la beauté de la musique ; officiellement fiancés, à cause de la salle des mariages.
Des dizaines d’années plus tard, elle considère que ce garçon qu’elle rencontre par hasard, à intervalles réguliers, et qui se rappelle à peine son prénom d’une fois sur l’autre, lui appartient pour toujours.
Comme en musique, elle reprend au début et, à partir de là, le lien se noue. Il lui dit qu’il l’aime, qu’il l’a choisie parce qu’elle a les yeux ronds, et elle lui répond : « Moi aussi, je t’aime, parce que tu as les cheveux de travers », et tout recommence.
***
Il n’y a pas d’automne sans feuilles mortes…je ne résiste pas à présent à vous lire ce poème mythique, un peu triste mais si beau. Il est signé Jacques Prévert, a été mis en musique par le compositeur franco-roumain Vladimir Cosma et a été chanté par les plus grands interprètes. De prestigieux musiciens ont également joué le thème dans tous les styles : jazz, bossa nova, etc…un standard, comme on dit ! Voici le texte.
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du Nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi tu m'aimais, et je t'aimais
Nous vivions tous les deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
La, la, la, la
Merci beaucoup, Catherine!
J'espère vraiment que l’épisode de cette semaine vous a plu et que vous avez appris plein de nouvelles choses avec nos Super Profs !
Brice, Sandra, Catherine et moi-même serons de retour la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Brush Up Your Français with Prêt à Parler !
En attendant, si vous voulez en apprendre davantage à propos de l’examen fide, assurez-vous de visiter notre site web et de vous inscrire à notre webinaire gratuit. Notre Super Prof Yohann vous dira tout ce que vous devez savoir afin de mieux comprendre le format de cet examen!
Merci beaucoup et à la semaine prochaine!
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Isabelle
As a native Québécoise, born to a Franco-Belgian family, now living in Nyon with her two children, Isabelle is no stranger to the expat reality! Trained as a professional opera singer, her passion for arts and languages led her to become an ambassador of the French language & francophone culture, i.e. a French Teacher!
She founded Prêt à Parler in January 2015. Since then she's been hard at work helping English-speaking learners from the international community of Suisse romande make French part of their everyday life! Prêt à Parler's mission is based on what Isabelle does best: helping busy professionals and parents improve their French language skills by providing a high quality, eco-friendly, fun, no-nonsense approach to learning French online!
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